jeudi 31 janvier 2013

The IGUANAS


The Iguanas est un groupe de rock composé d'étudiants d'Ann Arbor, dans le Michigan.

Ils ont joué entre 1963 et 1967 (période durant laquelle ils n'ont sorti aucun disque), mais certains membres du groupe l'ont reformé en 1993.

Bien que leur renommée ne dépassa pas vraiment les limites de la ville, ils ont assuré à l'époque la première partie de groupes comme Four Tops, les Shangri-Las ou encore les Kingsmen (dont ils reprendront d'ailleurs le tube Louie Louie).

Les Iguanas sont surtout célèbres pour avoir eu en leur sein un certain Jim « Iggy » Osterberg, qui y fut batteur jusqu'en 1965. Iggy partit ensuite rejoindre « The Prime Movers », avant de monter son propre groupe dont il était le chanteur : The Stooges. Iggy Pop était né.

Depuis 1993, certains membres du groupe ont reformé The Iguanas, publiant pour l'occasion quelques albums composés de nouveaux morceaux, mais aussi des compilations de vieux morceaux des années ‘60 restés inédits jusque là. Ils écument également les festivals américains de musique jazz.

On retiendra notamment "Jumpin With The Iguanas", une compilation de 19 démos (essentiellement des reprises) enregistrés alors que le tout jeune Iggy Pop faisait encore partie du groupe.

Tous les enregistrements des Iguanas sont seulement devenus disponibles à partir de 1993, évidemment, cela est certainement du aux fans d'Iggy Pop, en quête d'en connaître plus sur ses origines, et en savoir plus sur ce mystérieux groupe The Iguanas, desquels jusqu'a;ors les enregistrements étaient encore inconnus.


Membres du band : 
Jim McLaughlin : guitare
Sam Swisher : saxophone
Jim « Iggy » Osterberg : batterie
Nick Kolokithas : guitare
Don Swickerath : basse

DISCOGRAPHIE :

1993 : The Iguanas
1994 : Nuevo Boogaloo
1995 (?) : Jumpin With The Iguanas
1996 : Superball
1998 : Sugar Town
2002 : Live Iguanas
2003 : Plastic Silver 9 Volt Heart

ÉCHANTILLONS SONORES
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"Again and again"

"Hey, Mona"

"I Can Only Give You Everything"

mardi 29 janvier 2013

The SEEDS


The Seeds est un groupe californien de garage rock et de rock psychédélique des années 1960.

Les the Seeds sont des musiciens habitués à des petites scènes de bars de Los Angeles et de ses alentours., sinon ils se produisent dans un garage !!! Et ils sont effectivement à considérer pour être un des plus mythique "garage band"!

Groupe au départ dans la tradition des The Animals, Them et Pretty Things, leur musique est certainement brutale et Sky Saxon est un chanteur qui semble souvent au bord de la crise d'épilepsie, paraissant littéralement sur le bord de la folie durant les concerts... La formule, guitare fuzz, piano électrique Wurlitzer accompagnés d'un chanteur hystérique, donne un son et un style unique aux Seeds.

Ils ont une apparence débraillée et sale, des rythmes sauvages, des guitares méchantes, et des textes menaçants qui font souvent référence au sexe, aux dépendances et à la drogue...

Ils cultivent volontairement une image excentrique. Ils ont les cheveux longs et en désordre bien avant que cela ne soit la mode. Dans les interview Daryl Hooper se prétend vieux de plus de 200 ans et s’habille avec des chemises à jabot et dentelles. Jan Savage, quant à lui, joue sur ses origines amérindiennes et porte plumes et mocassins de cuirs.

Sky Saxon, le chanteur des Seeds, n'est pas tout neuf dans le métier puisqu'il a déjà sorti des disques en tant que Richie Marsh and The Hood et avec les Soul Rockers. Mais c'est avec les Seeds et le 45 tour "Pushin' Too Hard" qu'il obtient la célébrité en février 1967. La carrière des Seeds explosent...

Selon la légende "Pushin' Too Hard" fut écrite par un Sky Saxon frustré d’attendre sa petite amie devant un supermarché... La chanson devient un classique du genre. Sa musique sauvage et ses paroles contre la pression sociale ou sentimentale, au choix, reflètent bien leur milieu et leur époque...

En 1967, les the Seeds se placent dans le Top 100, avec trois autres de leurs morceux : "Mr. Farmer", "Can't Seem to Make You Mine" et "A Thousand Shadows"

À partir du début de l'année 1968, la musique des the Seeds devient de plus en plus psychédélique et ils enregistrent un deuxième album, "Web of Sound", qui ne renouvelle peut-être pas le succès du premier album mais qui pour les mélomanes représente le meilleur album des the Seeds. Plus expérimental, moins commercial, et certainement un des plus pertinent de cette fin des années '60. Le phénomène "the Seeds" est comparable à celui des the Stooges, the Deviants ou MC5... Carrément marginal, et plutôt "lo-fi", mais absolument addictif! Enfin... À partir de 1968, les the Seeds sont devenu un band dans le mouvement "psychédélique".

En 1968, ils participent au tournage du film de Richard Rush "Psych Out", en compagnie des Strawberry Alarm Clock. 

En 1969 sort l’album "A Full Spoon of Seedy Blues" sous le nom de "Sky Saxon Blues Band" avec des notes de pochette rédigée par Muddy Waters qui dit : « Je crois que l'Amérique a enfin produit un groupe comparable aux Rolling Stones ». Malgré ces éloges, les Seeds ne rencontrerons plus les succès de leur début et se séparent à la fin de la décennie. 

En 1969, Sky Saxon découvre Dieu et devient un fidèle du culte "Ya Ho Wa", adorateur de la nature et dont l'essence du dogme réside dans l’anagramme GOD/DOG (traduction : Dieu/chien). Il déménage ensuite à Hawaii où il enregistre des albums où il rend hommage à ces chers canidés domestiques.

Par la suite, Sky Saxon fait le tour des maisons de disques avec des chansons qu'il qualifie de supérieures à celles des Beatles... Mais sans vraiment de résultats... 

La retour...

Début 2004, Sky Saxon reforme le groupe et commence une tournée européenne, mais deux des membres du groupe le quittent en Grèce. Il retourne alors en Angleterre, où il choisit de vivre, et forme un nouveau groupe, Atlantic Rising, avec d’anciens membres de Spacemen 3 et des Scientists. 

Sky Saxon est décédé le 25 juin 2009 à Austin dans le Texas après une courte hospitalisation.

Commentaire :
Si vous êtes un passionné de musique rock garage, de rock psychédélique, d'underground des sixties,  il vous faut connaître à tout prix la musique de the Seeds... Un band vraiment incontournable. L'album éponyme "the Seeds" est indispensable ! C'est un "Best of the Best" ! Mais quand même, attention : la musique de the Seeds est addictive!


DISCOGRAPHIE

Albums studio :
1966 : The Seeds *
1967 : A Web of Sound 
1967 : Future
1968 : A Full Spoon of Seedy Blues 

Album live :
1968 : Raw and Alive, Live at Merlin's Music Box 

Compilations :
1977 : Fallin' of the Edge
1982 : Bad Part of Town (titres rares)
1988 : Evil Hoodoo
1993 : Travel With Your Mind
2008 : Back to the Garden

ÉCHANTILLONS SONORES
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The Seeds (1966)
(album complet)

Just Let Go
(tiré de l'album "A Web of Sound")

Up In Her Room
(tiré de l'album "A Web of Sound")

"Future" (1968)
(album complet)

lundi 28 janvier 2013

the VELVET ILLUSIONS

... Avez-vous déjà entendu parler de Velvet Illusions?

Leurs 45trs sont collectionnés dans le monde entier à des prix exorbitants!! Ils ont créé les tubes "Acid head", "The Velvet Illusions Theme Song", "Mini Shimmy" et "Hippie Girl", qui se retrouvent d’ailleurs trouvent sur la compilations de Pebbles CD ou sur quelques disques compilations.

La sortie du livre, "Sixties Rock", publié par Michael Hicks en 1999 a contribué à faire renaître le groupe la gloire de ce groupe incontournable des années soixante...

La plupart de leurs "artefacts" sont contenus dans "Experience Music Project archives". Les collectionneurs les considèrent comme un groupe de rock psychédélique oublié, et "mythique", dans tous les sens du terme. Un article paru en 1999 disait que l’on avait complètement perdu leur trace... En réalité, ils étaient tout simplement chez-eux, à Yakima!

Velvet Illusions était en vérité un "Vox Band"


Comme vous pouvez le remarquer sur les photos du groupes, ils étaient toujours entourés d’équipement d’autant d’équipements et d’instruments Vox que possible !

Les membres du groupe n’avaient sans doute pas les moyens de se permettre un équipement autant à la fine pointe et aussi dispendieux... 

Parce que le groupe acceptait d’être une publicité pour "Vox", il disposait donc de tout l’éventail des instruments de Vox de haute-gamme: Super Beatle amps, l’orgue "Continental", des guitares Vox incluant une Mando, et un Vox P.A., etc,,, Et, évidemment ils ont été enregistré dans un studio Vox avec de l’équipement Vox...

Ils ont enregistré une valeur d'un album de chansons originales à Seattle entre 1966 et 1967. Leurs originaux, y compris "Acid Head", "She Was The Only Girl", and "The Velvet Illusions Theme Song" se sont retrouvés en onde sur les radios dans tout l'Occident!

Les un groupe polyvalent, sans style particulier, même si de nos jours on les classe dans la catégorie "rock psychédélique". D’une certaine manière, les Velvet Illusions faisaient la "synthèse" de la musique des années soixante... Ils étaient certainement reconnus pour le style psychédélique de leurs arrangements.

Les chansons de Velvet Illusions sont bien souvent des critiques sociaux-politiques et c’était bien dans l’air du temps...

Par contre, étant donné leur situation de groupe, considéré par Vox comme étant une simple "affiche publicitaire", à leur début il n’ont pas eut vraiment droit à un véritable agent de tournée, et ils se produisirent un peu partout, dans n’importe lequel endroit, des centres d’achat, des festivals ou des événements locaux, au club de chasse, dans un garage ou dans le salon chez des amis... Souvent ils louaient eux-même une salle de danse, pour pouvoir jouer quelque part...

À un moment, le magasin Vox fait passer une publicité à la télévision en 1967, avec un petit extrait d’une de leur performance, les demandent pour se joindre à des concerts devient aussitôt pressante... 

Ils partent donc aussitôt en tournée aux États-Unis (surtout dans les États de Washington et de l'Oregon) avec leur nouveau manager George Radford, Sr.

Ayant eut un succès raisonnable (et considérant que leur ville d’origine, Seattle, les boude), les sept membres principaux déménagent à Hollywood, dans un quartier aisé, dans une belle maison spacieuse avec un jardin de méditation à l'arrière.

« Nous avons eu une certaine vie amusante à Hollywood lors de la "Summer Of Love". Nous avions prit l’habitude de nous habiller comme les "hippies" et de marcher sur Hollywood Boulevard, en agitant des fleurs à tous les badauds dans la rue et dans les voitures qui passaient. Nous avons pensé que c'était si drôle... Par contre nous étions seulement des enfants, des naïfs totalement « straight », qui n’étaient pas entraînés ni à boire, ni à se droguer... Cette vie de « Paix et d’Amour » nous a quand même vraiment ouvert les yeux sur ce qui se passait mondialement...

À cette époque nous étions encore seulement de jeunes adolescent, notre moyenne d'âge était d’à peu près 17 ans. Le chanteur compositeur du groupe, Steve Weed a débuté dans le Velvet Illusions à l’âge de 15 ans seulement! Et, voilà... Tous le monde se demande comment le groupe a s’est séparé et a prit fin... Et bien, tout bonnement nous avons eut le mal du pays... Et plusieurs d'entre nous rechignaient et voulait poursuivre notre manager. »



Déjà, en 1968 plusieurs membres d’origine avaient quittés, et malgré la tentative de remplacements, le groupe ne réussit pas à redémarrer... Il y eut plusieurs tentative de refaire le groupe avec d’autres membres, mais sans succès. 

Les collectionneurs de musique des années ’60 et de rock psychédélique on vite considéré le Velvet Illusions comme étant une "perle rare" de la discographie (certains ont été prêt à payer plus de 100$ US pour un 45tr!). À cause de leur existence éphémère et de la rareté de leurs disques, ils sont déjà mythique, mais aussi parce que leur musique est vraiment trop addictive!

Le groupe à l'origine était formé de Randy Bowles, alias Jimmie James chanteur, Dale Larrison, auteur de chansons, basse et back-vocal, George Radford, Jr., Dewayne Russel, Danny Wagner, à la batterie, Weed Steve, auteur-compositeur, aux orgues, Danny Wohl, Rhythm à la guitar.

ÉCHANTILLONS SONORES
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"Acid Head"

"Velvet Illusions"

"Hippie Town"

"Mini Shimmy"

"The Stereo Song"

ULTIMATE SPINACH


Ultimate Spinach était un groupe de rock/ blues psychédélique, originaire de Boston. Dans les années '60, ils étaient à leur apogée. Ils sont devenue très populaire avec des pièces comme "Ballad of the Hip Death Goddess" de l'album "Ultimate Spinach" (1968) et "Genesis of Beauty", de l'album "Behold And See" (1968). 

À partir de 1970, le groupe a en grande partie abandonné les sons psychédéliques et ont (depuis au moins 1975) vite perdu en popularité. En fait, en 1970, le groupe s'est reformé avec aucun membre d'origine et ont continué à jouer sous le même nom...

Des années plus tard Bruce-Douglas a créé Azlbrax, avec qui il a sorti l'album "In The Valley Of TheShadow" (1988). Et en 2006, des bandes instrumentales de Ultimate Spinach enregistrées lors de sessions studios, sont proposé sur un CD titré : "Sacrifice de la Lune".

Malgré leur carrière éphémère, leurs albums "Ultimate Spinach" et "Behold and See" comptent parmi les albums de rock psychédélique qui ont le plus marqué les années '60.

DISCOGRAPHIE

- Ultimate Spinach (1968)
- Behold and See (1968)
- Ultimate Spinach III (1969)
- Sacrifice de la Lune: Musique instrumentale de Ultimate Spinach (2006)

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"Ultimate Spinach" (1968)
(album complet)

"Behold & See" (1968)
(album complet)

dimanche 27 janvier 2013

The ELECTRIC PRUNES


The Electric Prunes est un groupe de rock des années 1960, qui eut un bref succès avec des singles psychédéliques comme "I Had Too Much to Dream (Last Night)" ou "Get Me to the World on Time". Il eut une histoire tourmentée et disparut à la fin de la décennie, pour renaître en 2001.

Le groupe naît dans la vallée de San Fernando en 1965, autour de James Lowe (chant), Mark Tulin (basse) et Ken Williams (guitare), bientôt rejoints par Mike Weakley (batterie) et Dick Hargraves (claviers). Il prend pour nom "The Sanctions", puis "Jim and the Lords".

L'année suivante, Hargraves quitte le groupe et est remplacé par James Spagnola (guitare). Ils sont découverts par Dave Hassinger, ingénieur chez RCA, et sortent un premier single, "Ain't It Hard / Little Olive", sous leur nouveau nom, "The Electric Prunes". Le single est un échec, mais leur suivant, "I Had Too Much to Dream (Last Night) / Luvin", est en revanche un grand succès, qui atteint la onzième place des charts américains et se classe 49e au Royaume-Uni. À ce moment-là, Weakley a quitté le groupe à son tour et a été remplacé par Preston Ritter, donnant la configuration « classique » du groupe.

Leur single suivant, "Get Me to the World on Time", fait une performance honorable dans les charts (27e aux États-Unis, 42eau Royaume-Uni), et incite les Prunes à sortir un premier album, également appelé "I Had Too Much to Dream (Last Night)", qui peine à confirmer. Leur second album, "Underground", sort la même année, dans l'indifférence générale. Ritter et Spagnola quittent le groupe, remplacés respectivement par un revenant, Mike "Quint" Weakley, et Mike Gannon.


Le groupe entame alors l'enregistrement de son troisième album, "Mass in F Minor" : une adaptation psychédélique d'une messe écrite par David Axelrod. Toutefois, cet album des Prunes n'a que le nom : devant l'incapacité des membres du groupe à lire correctement des partitions, des musiciens de studio sont embauchés pour les remplacer, et au final, seuls Tulin, Weakley et Lowe jouent sur l'album. Il sort en 1968, mais la curiosité qu'il suscite ne se répercute pas sur ses ventes. Toutefois, une chanson extraite de cet album, "Kyrie Eleison", sera reprise sur la bande originale du film "Easy Rider" (1969). Entre-temps, Weakley quitte le groupe durant leur tournée européenne, immortalisée trente ans plus tard par l'album Stockholm (1997), et Joe Dooley le remplace.

Les relations au sein du groupe deviennent difficiles, d'autant que Hassinger a un contrôle absolu sur leurs activités. James Lowe finit par claquer la porte pendant une tournée au Texas, bientôt suivi par Gannon et Dooley. Tulin et Williams, derniers membres originaux du groupe, font appel à des musiciens de session (John Raines à la batterie, Jerry Stuart au piano, Kenny Loggins à la guitare), mais leur unique tournée se révèle si désastreuse ("peut-être la pire tournée de tous les temps", selon Tulin) qu'ils décident d'abandonner à la mi-1968.

Toutefois, Hassinger possède les droits sur le nom du groupe, et il réunit de nouveaux musiciens pour un nouvel album dans la lignée de Mass in F Minor, Release of an Oath, qui sort en novembre 1968. Le groupe se compose alors de John Herron (orgue), Brett Wade (basse, flûte), Mark Kincaid (guitare, chant) et Richard Whetstone (chant, batterie). Il sort encore un album l'année suivante, Just Good Old Rock and Roll, et disparaît à son tour l'année suivante.

Grâce à la présence de leur tube "I Had Too Much to Dream (Last Night)" dans la compilation "Nuggets: Original Artyfacts from the First Psychedelic Era", 1965-1968, sortie en 1972, les Electric Prunes ne sombrent pas totalement dans l'oubli après leur disparition. Parallèlement aux rééditions de leurs albums originaux, des bandes sont exhumées et paraissent dans les années 1990. Le groupe se reforme en 2001 autour de ses trois fondateurs, James Lowe, Mark Tulin et Ken Williams ; ils se contentent tout d'abord de jouer en concert, puis sortent trois albums, "Artifact" (2001), "California" (2004) et "Feedback" (2007).

DISCOGRAPHIE :

1967 : The Electric Prunes: I Had Too Much to Dream (Last Night)
1967 : Underground
1968 : Mass in F Minor
1968 : Release of an Oath
1969 : Just Good Old Rock and Roll
2001 : Artifact
2004 : California
2007 : Feedback

Live :
1997/2002 : Stockholm (avec des pochettes "Face A" différentes)
2000 : The Sanctions / Jim and the Lords: Then Came the Electric Prunes

Compilations :
1986 : Long Day's Flight
1995 : The Singles
2001 : Lost Dreams
2001 : Artifact

ÉCHANTILLONS SONORES
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"I had too much to dream last night" (1967)
(single)

"Underground"  (1967)
(album complet)

"Stockholm 67"
(album complet)

"Mass in F minor" (1968)
(album complet)

"Release of an Oath" (1968)
(album complet)

RED CRAYOLA


Red Crayola (transformé en Red Krayola après 1968 pour des raisons légales vis-à-vis de la société de fournitures de dessin) était un groupe de rock expérimental et psychédélique texan, qui débuta dans les années 1960, formé autour de la personnalité de Mayo Thompson; ce dernier a continué à utiliser le nom pour ses projets musicaux ultérieurs, centrés autour d'un rock d'avant-garde, très singulier, proche des travaux de Pere Ubu et source d'inspiration pour les groupes de post-punk et de post-rock.

HISTOIRE

Années 60

Le groupe est formé par des étudiants en art de l'université de St. Thomas au Texas en 1966. Conduit par le chanteur, guitariste et plasticien Mayo Thompson, avec le batteur Frederick Barthelme (frère des romanciers Donald Barthelme et Steven Barthelme, fils de l'architecte Donald Barthelme, Sr) et le bassiste Steve Cunningham (qui a collaboré précédemment avec Malachi sur l'album Holy Music en 1966).

Ils signent chez International Artists, label dirigé par Lelan Rogers (frère de Kenny Rogers), et en 1967 sort leur premier album, "The Red Crayola and the familiar Ugly : The parable of arable land". C'est un disque de rock psychédélique, où des chansons "acides" rencontrent les free form freak out, des improvisations bruitistes où le groupe se fait accompagner de nombreux amis (jusqu'à une centaine, parmi lesquels Roky Erickson des 13th Floor Elevators) qui tapent sur des casseroles, crient, etc...

Le résultat est spectaculaire. Un 45 tours pink stainless tail "split" avec le 13th Floor Elevators sera réédité par Radarscope Records en 1978, tout comme ce premier album. La chanson "Hurricane fighter plane" sera réenregistrée pour un autre split avec le 13th Floor Elevators.

L'album de musique minimaliste "Coconut Hotel" est enregistré en 1967 mais rejeté par le label pour manque de potentiel commercial. Cet album se sortira pas avant 1995. Durant cette période, le groupe joue en concert, notamment à l'université de Berkeley en Californie, et se produit avec le guitariste John Fahey; ils enregistrent un album avec lui mais Lelan Rogers récupère les bandes et la documentation de ces enregistrements qui semblent aujourd'hui perdus. En 1998, sortira "Live 1967", enregistrement d'un concert avec Frederick Barthelme, Steve Cunningham, Mayo Thompson et John Fahey.

L'année suivante paraît "God Bless the Red Krayola & all who sail with it", disque de rock minimaliste. Cette fois, la musique est plus calme, nettement moins bruyante, mais tout aussi étrange. Les chansons sont bizarres et jouées et chantées comme dans une semi-somnolence. On pense à la Lo-fi et il préfigure le post-punk. Le disque fut mal reçu par les amateurs du premier disque et le groupe se sépara.

En 1970, sort un 45 tours de "Saddlesore Old Tom Clark/Pig Ankle Strut" sur le label Texas revolution avec Rick Barthelme, Frank Davis, Mayo Thompson, Cassell Webb.

Années 1970 et 1980...


Mayo Thompson travaille avec le batteur américain Jesse Chamberlain (membre ultérieur des Necessaries avec Arthur Russel et Ernie Brooks, accompagnateur avec ce dernier de Elliott Murphy). Tous deux, ils enregistrent le 45 tours "Wives in Orbit" (1978).

Ce sont aussi des années de collaborations variées avec des artistes visuels et des musiciens de la scène indépendante anglaise et américaine : avec les artistes de "Art and Language" (Michael Baldwin, Philip Pilkington), pour l'album "Corrected slogans; pour l'album Soldier Talk" (1979), avec le souffleur de ska Dick Cuthell, Christine Thompson, Lora Logic de X-Ray Spex et Essential Logic et les musiciens de Pere Ubu : Tom Herman, Scott Krauss, Tony Maimone, Allen Ravenstine, David Thomas; pour le maxi "Micro-Chips & Fish" (1979) avec Angus Gaye d'Aswad, Epic Soundtracks des Swell Maps, le bassiste reggae George Oban, Gina Birch de The Raincoats, Lora Logic. Deux autres albums sont cosignés avec "Art and Language". Et on voit paraître l'album "Malefactor, Ade" en 1989, qui passe plutôt inaperçu...

Mayo Thompson enregistre aussi avec des artistes allemands comme le plasticien Albert Oehlen, le peintre Werner Büttner, le musicien de la NDW Andreas Dorau, le musicien de free-jazz Rüdiger Carl. Ces collaborations allemandes se poursuivent jusqu'au début des années 90. Une collaboration avec Dieter Moebius (de Cluster) et Conny Plank, enregistrée en 1983, Ludwig's law sortira en 1998. 

De 1990 à aujourd'hui...

Dans les années 90, le groupe trouve de nouveaux fans et de nouveaux contributeurs dans la scène post-rock de Chicago et au label Drag City Records. Le 45 tours "4teen / stink program" (1994, Drag City) est un tournant qui voit une collaboration avec Werner Büttner, Albert Oehlen (qui continue à enregistrer avec le groupe aujourd'hui) et David Grubbs, figure du post-rock avec Gastr del Sol et bien d'autres collaborations. Mayo Thompson travaillera avec Jim O'Rourke, John McEntire de Tortoise, Tom Watson de Slovenly etc... La même année, toujours sur l'étiquette Drag City, Red Krayola fait paraître un album au titre éponyme...

Ce nouveau départ les fait réaliser deux autres album, qui sortiront coup sur coup la même année "Hazel" et Delivrance"... Sur cet élan de création ils atteindrons leur apogée avec l'album "Fingerpainting", sortit en 1999 et qui marque officiellement la séparation et la fin du groupe...


Frederick Barthelme est devenu écrivain et professeur à l'université du Southern Mississippi. Il est présent sur l'album "Fingerpainting" de 1999.

Steve Cunningham est aussi crédité comme musicien sur "Fingerpainting" de 1999.

De suite, les membres de Red Krayola constateront leur popularité auprès de nombreux musiciens et groupes du nouveau millénaire... Et, de fait, ils continuerons à l'occasion de produire dorénavant sous le nom de The Red Krayola with Art & Language...

En septembre 2007, une nouvelle collaboration entre "Art and Language" (Michael Baldwin, Mel Ramsden, Charles Harrison) et la formation américanisée : The Red Krayola with Art & Language, voit le jour... "Sighs trapped by liars", et en 2008 c'est au tour de "Fingerpointing", dernier album à ce jour.

- The Red Crayola and the familiar Ugly : The parable of arable land. (1967)
- Coconut Hotel  (est enregistré en 1967 mais paraît seulement en 1995)
- Live 1967  (1998)
- God Bless the Red Krayola & all who sail with it (est enregistré en 1968 mais paraît seulement en 1998)
- Soldier Talk  (en collaboration avec "Art and Language" - 1979)
- Micro-Chips & Fish  (en collaboration avec "Art and Language" - 1979)
- Malefactor, Ade  (1989)
- 4teen / stink program"  (45tr - 1994)
- The Red Krayol (1994)

- Hazel  (1996)
- Delivrance (1996)

- Fingerpainting  (1999)
- Japan in Paris in L.A.  (2004)
- Introduction  (2006)- Sighs trapped by liars  (en collaboration avec "Art and Language" - 2007)
- Fingerpointing  (2008)

"The Red Crayola and the familiar Ugly :
The parable of arable land"
(album complet)

samedi 26 janvier 2013

JOE BYRD & THE FIELD HIPPIES


Joe Byrd & The Field Hippies

Joseph Byrd (né le 19 Décembre 1937, Louisville, Kentucky, États-Unis) grandit à Tucson, Arizona ; il sera le leader de la formation musicale du nom de « The United States of America », un des groupes des années 60 les plus importants du mouvement psychédélique (et du mouvement hippie, bien sûr), comme le fut d’ailleurs ce fameux groupe de « Joe Byrd and the Field Hippies », devenu littéralement ce qu’on appelle "un groupe culte".

Comme c'est le cas aussi pour le seul album éponyme que produira « The United States of America » (1968), Joe Byrd & The Field Hippies ne réaliserons qu’un seul album « The American Metaphysical Circus », mais un album combien légendaire!

« The American Metaphysical Circus » est une œuvre musicale créée en 1969 par Joseph "Joe" Byrd , considérée comme l’œuvre qui fait suite aux expérimentations musicales psychédéliques de The United States of America, du quel Byrd était aussi le leader et principal compositeur. De plus, la première pièce de l'album « The United States of America » avait pour titre : « The American Metaphysical Circus »...

The American Metaphysical Circus est reconnu pour son usage intensif de synthétiseurs, de vocoder, d’instruments hors norme et de drogues...

L'utilisation intensive des effets, des retards, des échos, des voix en arrière plan, astuces et techniques d'enregistrement de toutes sortes... Certains passges de The American Metaphysical Circus peut faire penser à certaines des expériences et des travaux effectués par George Martin, ainsi que par Pink Floyd. Joe Byrd affirmait avoir subit les influences de Syd Barrett, Pink Floyd, ou encore du Velvet Underground...

Le génial Joe Byrd


Adolescent, Byrd a joué dans une série de groupes, style pop et jazz, le plus souvent du vibraphone, cela alors qu'il était étudiant à l'Université d'Arizona. Il a commencé ses études en composition et après avoir reçu une bourse, il part étudier à l'Université de Stanford, où il va d’ailleurs rencontrer La Monte Young.

Après avoir reçu sa maîtrise de Stanford en 1960, il déménage à New York, et devient un des protagonistes du mouvement Fluxus, et à cette époque Byrd commence ses premières collaborations avec La Monte Young, Charlotte Moorman, Yoko Ono, Jackson Mac Low, et d'autres...

Byrd a également étudié avec le légendaire avant-gardiste compositeur John Cage (et Byrd, aurait été son tout dernier étudiant), tandis que Yoko Ono lui a offert de prendre le grenier sa demeure pour la première représentation publique de ses compositions!

Là, en cette ville de New York, il continue de composer, et obtient un certain intérêt international de la part des artistes et musiciens qui prônent les arts au sens "conceptuel". Il fait partie des pionniers, parmi ceux qui ont exploré la musique minimaliste, et expérimentale... Les compositions de Byrd sont reconnaissables par l’utilisation singulière qu’il fait des instruments par rapport aux parties vocales...

En 1962 Joseph Byrd donne son premier récital au Carnegie Hall... Un récital qui fera les manchettes, dont celles du New York Times. Il a également travaillé en tant que producteur et arrangeur pour des maisons de disques, et en tant qu'assistant pour le compositeur et critique musical Virgil Thomson.

En 1963 Byrd qui est toujours à New York fait la rencontre de Dorothy Moskowitz, une récente diplômée de Barnard College... C’est l’année où il a commence à travailler en collaboration étroite avec elle, on peut pratiquement parler ici du « duo Byrd/Moskowitz »...

Byrd et Moskowitz se ramènent presque aussitôt sur la côte Ouest, où il s'inscrit à l'UCLA au programme de doctorat en musicologie. Il y étudiera aussi l’histoire de la musique, l'acoustique, la psychologie de la musique, et la musique indienne.

Un peu plus tard, à l'UCLA, il forme l'Atelier de Musique Nouvelle avec le trompettiste de jazz Don Ellis et d'autres musiciens, où les premières expériences de la côte ouest dans ce qui sera venu à être appelé "art de la performance" et "concept art" (art conceptuel) va se développer.

Son intérêt grandissant pour l’exploration de nouveaux domaines musicaux le conduit à réaliser de plus en plus de compositions hors normes, et cela aussi décide de son départ de l'université durant l'été 1966... Il décide de se consacrer à plein temps à créer de la musique et produire des "happenings".

Étant donné son intérêt pour les nouveaux instruments aux sons inusités, cela l’amène à travailler aussi en collaboration avec Tom Oberheim , qui a élaboré le modulateurs en anneau et d'autres dispositifs, pour lui et son ami complice Don Ellis.

« The Field Hippies » 

Le nom voulait représenter le mouvement hippie qui s’étendait alors sur la Californie... Le groupe se voulait comme une troupe d’artistes, de "performers", et ce nom était considérer plus comme une » »étiquette que comme un véritable nom de groupe... Une dénomination le temps d’un seul album, le temps d’une véritable exploration sur le plan musical... Pratiquement le récit d’un voyage psychédélique!

Parmi les musiciens figurant sur ​​cet album hétéroclite on retrouve Tom Scott et le regretté Ted Greene , qui est crédité sur l'album pour avoir jouer de la guitare stellaire (un de ses rares enregistrements). Aussi Meyer Hirsch qui était membre du Buddy Rich Big Band, ainsi que la chanteuse Victoria Bond qui a poursuivit par la suite une grande carrière en tant que compositrice, chef d'orchestre classique et chanteuse. On y retrouve encore les présences de Fred Selden , un élève de Byrd à l’UCLA, qui plus tard a rejoint le Don Ellis Orchestra (partenaire de Byrd à l'UCLA : Atelier de Musique Nouvelle ).

Le Légendaire album : The American Metaphysical Circus



Le statut de culte de l'album a été confirmé par sa présence dans le catalogue Columbia Masterworks (durant 20 ans).

Avant sa réédition CD en 1999, des copies de l’album vinyle pouvaient facilement atteindre le prix élevé de 100 $ US, et dès l’écoulement des 100 000 nouvelles copies CD, les prix du disque The American Metaphysical Circus a automatiquement monté en flèche, même pour la version en CD.

Malgré l’intérêt phénoménal et les ventes de disques à prix forts, Joseph Byrd et sa troupe n’ont jamais reçu un centime de royalties ni de droits d’auteur, de la part des Sony/Columbia/CBS... Selon eux le disque se vendait à une trop petite fréquence, alors il ne rapportait aucun profit. Le CD a été réédité par le label britannique "Acadia" en 2007.

Le Programme d’écoute de l'album « The American Metaphysical Circus »

L'album mythique The American Metaphysical Circus s’écoute d’une manière particulière... En vérité il est suggéré de l’écouter selon un programme...

D’abord, l’album débute avec la section des "Sub-Sylvian Litanies", qui ouvrait la face "A" du disque... et ouvrait les portes à un voyage musical inusité se voulant la description d’un trip d’acide en 11 minutes...

L’album se poursuit ainsi de section en section, "American Bedmusic", avec la pièce politiquement engagée "Invisible Man", vise carrément le président Lyndon B. Johnson. Ensuite, "Gospel Music For Abraham Ruddell Byrd", et, en fin de programme, "The Southwestern Geriatrics Arts and Crafts Festival" en quatre parties, avec la pièce d’un psychédélisme légendaire "The Elephant at the Door"...

Les deux pièces les plus insolites de cet album non moins insolite sont sans doute "Mister 4th of July" (un biscornu ragtime truffés d’effets spéciaux), et "Leisure World", avec ses curieuses narrations en voix-off, entre autre celles des MC's "Ghoulardi" et Ernie Anderson dans une sorte d’ode à la communauté hippie de Californie...

The American Metaphysical Circus
Programme :

The Sub-Sylvian Litanies :
- "Kalyani" – 3:52
- "You Can't Ever Come Down" – 3:02
- "Moonsong: Pelog" – 3:47

American Bedmusic - Four Dreams For A Departing President :
- "Patriot's Lullabye" – 2:49
- "Nightmare Train" – 3:20
- "Invisible Man" – 3:33
- "Mister 4th of July" – 1:48

Gospel Music For Abraham Ruddell Byrd III :
"Gospel Music" – 4:29

The Southwestern Geriatrics Arts and Crafts Festival :
"The Sing-Along Song" – 4:05
- "The Elephant at the Door" – 5:13
- "Leisure World" – 2:36
- "The Sing-Along Song (Reprise)" – 0:48


Voir aussi :  The United States of America : « The United States of America » (1968)

ÉCHANTILLONS SONORES
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"The American Metaphysical Circus"  (1969)
(album complet)

The UNITED STATES OF AMERICA


The United States of America était un américain de rock expérimental et psychédélique bande dont les œuvres sont un exemple de début de la musique électronique dans le rock and roll .

Histoire

Formé en 1967 par Joseph Byrd, (musique électronique , électrique clavecin , orgue , calliope , le piano , et Durrett Electronic Music Synthesizer); Dorothy Moskowitz (chant), Gordon Marron (violon électrique , modulateur en anneau) ;. Rand Forbes (un pionnier de la basse fretless électrique), et Craig Woodson (batterie et percussions) Ed Bogas également effectué sur le dossier avec orgue occasionnelle, piano, calliope, il est devenu un membre à part entière de la bande sur sa première et seulement tournée.

Album

Leur album éponyme « The United States of America » a été enregistré en Décembre 1967, produit par David Rubinson pour Columbia Records et a sorti en 1968. Il a été réédité en CD par dossiers SUNDAZED en 2004 avec différentes prises alternatives, des démos ou des chutes.

Leur son mélange toute une gamme de genres musicaux, y compris l'avant-garde, psychédélisme et le rock progressif. L'un des points les plus notables de ce band était qu'il n'avait pas de joueur de guitare, ce qui pour l'époque était assez radical, étant donné que la guitare électrique occupait une position centrale dans la musique rock de l'époque.

Au lieu de cela, ils ont utilisé les cordes (violons), claviers et synthétiseurs électroniques, y compris divers processeurs, et le fameux ring modulator...

Le disque est sorti au début de l’année 1968, à une époque où il y avait un public réceptif à l’"underground", aux musiques l'expérimentalistes qui combine des textes aux propos radicaux, sociaux et/ou politiques... Et une autre manière de faire... En marge de la musique commercialisée... Allant dans le même sens que le Velvet Underground (qui partagé une histoire commune sur la scène underground de New York et la musique expérimentale, selon Moskowitz, un mouvement rejoint par Nico, et même Frank Zappa and the Mother of Invention...

Que ce soit voulu ou non, le dossier a pris la forme d'un "cycle de chansons", de commentaires radicaux... une critique de la société américaine contemporaine.

Rupture...

Malgré le large soutien des critiques musicaux, l'album se vend mal et bientôt disparaîtra des rayons - du moins aux États-Unis, et au Royaume-Uni, même si il en était restée le souvenir... en partie à cause d'une piste ("Wooden Wife") qui sera utilisé comme thème musical par CBS et se retrouvera sur un disque qui deviendra populaire.

Tournée du groupe à l'appui du dossier conduit à des difficultés qui lui sont propres. Les membres de la bande ont été arrêtés pour possession de drogue, et ils ont eu un certain nombre de graves défaillances de l'équipement - des tensions et des autres ces faits Byrd plus en plus difficile de travailler avec, et le groupe en grande partie incontrôlable, et entraîné la scission du groupe en place.

Joseph Byrd a continué pour former le « Joe Byrd and the Field Hippies » qui produisent un LP, "The American Metaphysical Circus", en 1969.

Byrd a également publié un certain nombre d'enregistrements supplémentaires sous son propre nom, et a travaillé à un certain nombre de films, a écrit de la musique pour la télévision, et travaille comme producteur de musique. Il s’est marié, vit dans le nord de la Californie près de la frontière de l'Oregon, et enseigne la musique classes liées au College of the Redwoods .

Dorothy Moskowitz (-Falarski) a ensuite travaillé avec Country Joe McDonald 's All-Star Band, marié, père de deux filles et vit dans une banlieue d'Oakland, en Californie. Elle écrit et enseigne la musique aux enfants dans son système scolaire local, et a développé un certain nombre de projets musicaux d'autres dans la région de San Francisco Bay.

Gordon Marron est devenu un musicien de studio de Los Angeles et vit maintenant à Hawaï.

Craig Woodson, devenu ethnomusicologue, enseigne la percussion dans le Cleveland, région de l'Ohio et a fait des tournées avec le Kronos Quartet. Il a également développé l'enseignement « World Drumming » projet utilisé dans les écoles américaines du pays.

Ed Bogas composé des bandes sonores pour Peanuts and Garfield promos de dessin animé de télévision et de Ralph Bakshi film Fritz the Cat .

Rand Forbes a travaillé en tant que DBA Oracle, propriétaire d'une société de développement logiciel, et continue à jouer de la basse classique en Californie du Sud. Rand vit actuellement à Cleveland, région de l'Ohio, près de Craig Woodson.

DISCOGRAPHIE :

- The United States of America (1968)

Voir aussi : Joe Byrd & the Field Hippies : The American Metaphysical Circus (1969)

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"The United States of America" (1968)
(album complet)

vendredi 25 janvier 2013

The VELVET UNDERGROUND


The Velvet Underground est un groupe de rock américain de la fin des années 1960, lié à l'aventure de la Factory d'Andy Warhol qui les produit. D'abord connu des seuls milieux « underground » new-yorkais, leur influence n'a cessé de croître après leur séparation. Ils sont également une des principales premières influences de David Bowie, avec Bob Dylan et Syd Barrett entre autres, qui, à ses débuts, chantera des reprises du Velvet dans des clubs.

Composé de membres de caractère (Lou Reed, Sterling Morrison, John Cale, Moe Tucker et, dans une moindre mesure, Nico, chacun poursuivra une carrière solo), il a connu une grande fertilité musicale. Les thèmes abordés reflètent l'univers personnel de Lou Reed : drogues dures, thèmes sadomasochistes, homosexuels, etc...

L'influence du Velvet sur les générations suivantes est incontestable : le groupe inspirera le punk rock des années 1970 ainsi qu'une partie du rock alternatif anglophone, du glam rock et de la new wave. Leur premier album paru en 1967, The Velvet Underground & Nico (en collaboration avec la chanteuse allemande Nico) fut décrit comme l'album le plus influent jamais réalisé ("most prophetic rock album ever made") et fut classé à la 13e place du classement, édité par le Rolling Stone Magazine, Greatest Album of All Time, et fut.

En 2004, Rolling Stone attribua la 19e place au groupe à son classement des 100 plus grands artistes de tous les temps. Le groupe entra au Rock and Roll Hall of Fame en 1996, après une présentation délivrée par Patti Smith.

Les membres du groupe :
Lou Reed, chanteur, principal compositeur, guitariste, de 1965 à 1970
John Cale, chanteur sur certaines chansons, musicien (bassiste, altiste, pianiste, violoniste...) de 1965 à 1968
Sterling Morrison, deuxième guitariste de 1965 à 1970
Maureen Tucker, dite « Moe », batteuse de 1965 à 1971
Doug Yule, chanteur et musicien (basse, clavier, guitare) de 1968 à 1973

Autres membres :
Angus Maclise, batterie, en 1965
Nico, chant, en 1967
Billy Yule, batterie, en 1970
Willie Alexander, clavier, en 1970 et 1971
Walter Powers, basse, en 1970 et 1971
Ian Paice, batterie, en 1972

HISTOIRE DU GROUPE EN BREF...

La formation


L'histoire du Velvet Underground commence à la fin de l'année 1964, quand Lou Reed, un jeune new-yorkais fou de Bo Diddley et Ornette Coleman, rencontre John Cale, un Gallois disciple de La Monte Young.

Ensemble, les deux jeunes hommes fondent un groupe, The Primitives, qui allait souvent changer de nom : The Warlocks, The Falling Spikes, puis, enfin, The Velvet Underground (du nom d'un ouvrage traitant de sado-masochisme que Reed tenait de Tony Conrad). À ce moment, les autres membres du groupe sont Sterling Morrison et Angus MacLise.

Les débuts



Le groupe enregistre sa première démo en juillet 1965. Quelques mois plus tard, en novembre, Reed, Cale et Morrison acceptent 75 dollars pour se produire sur la scène du Summit High School. C'est 75 dollars de trop pour Angus MacLise, qui considère qu'accepter de l'argent est de la compromission. Il quitte le groupe.

Maureen Tucker, une amie de la petite sœur de Sterling Morrison, le remplace. Sur les consignes des autres membres du groupe, elle décide de jouer de manière « inhabituelle », c’est-à-dire debout et sans cymbales. Les bases du Velvet Underground sont posées, et le groupe commence alors à se faire connaître sur la scène de New York.

File:Exploding Plastic Inevitable.png

Affiche Exploding Plastic Inevitable (1966)

Exploding. Plastic. Inevitable.

File:Warhol's Exploding Plastic Inevitable with Nico.png
La même année, Paul Morrissey incite son associé Andy Warhol à prendre le groupe sous son aile.

Désormais, Reed, Cale, Morrison et Tucker répètent à la Factory de Warhol. Mais selon leur nouveau manager, il leur manque quelque chose : un cinquième membre, capable de chanter et de retenir toute l'attention sur lui.

Ce sera Nico, un mannequin allemand qui avait déjà fréquenté la Factory par le passé.


Le Velvet Underground profite de la notoriété de son manager pour décrocher un contrat auprès de Verve Records, une filiale de MGM.


Pendant plus d'un an, le groupe devient l'attraction centrale du Exploding. Plastic. Inevitable., un spectacle de Warhol qui mêle musique, projection de films et performance artistique sado-masochiste. Le groupe part alors sur les routes d'Amérique du Nord, routes sur lesquelles Angus MacLise rejoint à quelques occasions (et, malgré lui, pour la dernière fois) ses anciens compagnons.

The Velvet Underground and Nico


À la même époque, en 1966, le groupe enregistre son premier album. Andy Warhol ayant obtenu (contre l'avis de Reed) que trois des onze chansons soient chantées par Nico, le disque s'appelle fort à propos The Velvet Underground and Nico. La pochette est une œuvre originale de Warhol qui allait devenir culte. Elle est composée d'une banane autocollante à côté de laquelle est écrit « Peel Slowly and See » (« Pelez lentement et voyez »). Sous l'autocollant, on découvre une banane rose, d'apparence phallique. Une rumeur va même jusqu'à affirmer que la colle de l'auto-collant serait mélangée à du LSD.

L'album à la banane sort en mars 1967. Contrairement à ce qui est souvent affirmé, les ventes de l'album sont dans un premier temps plutôt bonnes. Mais le disque est rapidement retiré de la circulation en raison d'un différend juridique minime entre la maison de disques et un collaborateur de Warhol. Quand le disque est finalement de retour dans les bacs, le public l'a oublié, et les ventes ne suivent pas.

On attribue souvent cette phrase à Brian Eno : « Le premier album des Velvet Underground n'a été vendu qu'à 10000 exemplaires, mais chacun de ceux qui l'ont acheté a fondé un groupe. »

La chanson Venus in Furs de cet album est inspirée du roman du même nom de Leopold von Sacher-Masoch.

White Light/White Heat



Par la suite, le Velvet durcit le ton. Alors que le premier album explorait le territoire d'une musique malsaine, vénéneuse, mais clairement pop, en concert, le groupe joue fort (il est même sponsorisé par les amplis Vox) et se lance dans des expérimentations parfois très ardues. Le deuxième album est à l'image de leurs performances live : brut de décoffrage, rêche, difficile, et volontairement « antibeauté » comme dira John Cale.

Même si le disque est encore une fois produit par Tom Wilson, le groupe s'est alors éloigné de Warhol et de sa muse Nico. Le Velvet est désormais indépendant (il s'est attaché les services du manager Steve Sesnick), mais continue de traîner un temps avec les habitués de la Factory.

L'album sort en janvier 1968, et à nouveau ne se vend pas très bien. Si, encore une fois, il rentre dans le Billboard 200, ce n'est que de justesse : il décroche seulement la 199eplace. Dans ce contexte difficile, les tensions entre Reed et Cale (deux personnalités au caractère notoirement difficile) s'accentuent. Le groupe continue un temps de répéter avec Cale, puis finit par se passer de ses services. Lou Reed, plus soucieux de reconnaissance commerciale que d'expérimentations extrêmes, engage pour le remplacer un jeune musicien multi-instrumentistes et de culture très « pop », Doug Yule.

The Velvet Underground


Fort de cette nouvelle cohérence, Lou Reed, désormais seul maître à bord, décide de repartir de zéro. Le titre du troisième album (qui sort en mars 1969) est à ce sujet éloquent : The Velvet Underground, tout simplement.

Le plus loureedien des albums du Velvet laisse la part belle aux ballades folk, très loin (à quelques exceptions près) des excentricités des deux premiers disques. Mais si le premier album est sans doute le plus connu, et qu'on dit souvent que le deuxième a indirectement accouché du punk, il ne faut pas pour autant sous-estimer l'influence de ce troisième opus : on retrouve son héritage chez beaucoup de groupes pop-rock et lo-fi.

L'album perdu

En 1969, le Velvet Underground écume les routes d'Amérique du Nord, cherchant ailleurs le succès qu'il ne trouve pas à New York. Lors de plus de 70 concerts, ils se créent une base solide de fans, qui enregistrent régulièrement le groupe grâce à de simples magnétophones. Les bandes ressurgiront des années plus tard en bootlegs, voire sur des disques officiels (1969: The Velvet Underground Live et The Quine Tapes). Mais pendant ce temps, le groupe perd contact avec sa maison de disques, qui, soucieuse de se faire une image de marque irréprochable, en profite pour se débarrasser d'eux.

Le label garde dans ses cartons de nombreux enregistrements qui auraient dû donner naissance à un nouveau disque. Certaines chansons referont surface pour Loaded, le quatrième album studio du groupe, ou encore sur certains des huit premiers albums solos de Lou Reed. Finalement, Verve Records sortira les chansons au milieu des années 1980 sur les compilations VU (qui contient les meilleurs des morceaux inédits) et Another View (les morceaux jugés moins bons et les chutes).

Loaded

Abandonnés par leur maison de disques, les membres du Velvet Underground signent pour deux albums avec Atlantic Records qui leur donne une consigne : ils doivent produire des albums « loaded with hits » (« chargé de tubes »).

À cette époque, Lou Reed est fatigué. Après une tournée harassante, sa voix lui fait parfois défaut, et il se dispute régulièrement avec le manager Steve Sesnick, ainsi qu'avec Doug Yule qui lui conteste le leadership au sein du groupe. Ouvertement commercial, Loaded contient quelques-unes des chansons les plus connues du Velvet Underground. Exaspéré par l'attitude de Yule (dont les amis et le frère envahissent le studio, notamment pour remplacer la très enceinte Moe Tucker à la batterie), et sans même attendre la sortie du disque, Reed claque la porte du studio le 23 août 1970 pour entamer une carrière solo.

Désormais seul aux commandes, Yule en profite pour imprimer encore davantage sa patte sur l'album, allant jusqu'à effacer la voix de Lou Reed sur certaines chansons pour y poser la sienne. Le disque sort le mois suivant, et n'est pas la réussite commerciale espérée. Lou Reed jure qu'il en aurait été autrement si on l'avait laissé faire, tandis que Yule affirme qu'il n'a quasiment rien touché après le départ du chanteur.

Squeeze

Contre toute attente, les radios américaines s'entichent des singles Sweet Jane et Rock and Roll. Doug Yule, prenant la place de Reed au chant et à la guitare, recrute son vieil ami Walter Powers à la basse, et décide de lancer le groupe à l'assaut des scènes d'Europe. C'est le moment que Sterling Morrison choisit pour quitter à son tour le Velvet Underground, pour se consacrer à l'enseignement. Il est remplacé par le clavier Willie Alexander.

Ensemble, ils jouent aux États-Unis, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. Dans le même temps, plutôt que de leur commander un nouvel album studio, Atlantic Records, échaudé par le départ de Reed, préfère publier un album live, Live At Max's Kansas City, afin d'honorer son contrat de deux disques.

À l'issue de la tournée en Grande-Bretagne, le manager Steve Sesnick renvoie Tucker (la dernière survivante des débuts du Velvet Underground), Powers et Alexander en Amérique, et pousse Yule à enregistrer un cinquième album, pour le label Polydor. Ce qui sera fait, en 1972 : il enregistre Squeeze, avec l'aide de Ian Paice, batteur de Deep Purple, et de quelques anonymes. Mais à la même époque, le « vrai » Velvet Underground est ailleurs : Reed, Cale et Nico, qui ont tout trois entamés des carrières solos, se retrouvent à Londres, puis à Paris, pour deux concerts placés sous le signe des années Velvet.

Si Squeeze est souvent décrié par les fans du Velvet Underground, c'est qu'il n'a plus grand-chose à voir avec les débuts du groupe. Il ne sera d'ailleurs pas réédité, sauf peut-être en France, jusqu'aux années 1980, et uniquement en vinyle. Pourtant, certaines des compositions de Doug Yule trouveraient tout à fait leur place sur un album comme Loaded. Et si Yule hérite souvent du mauvais rôle dans l'histoire de la fin du groupe, il apparait aujourd'hui que le véritable profiteur est plutôt Steve Sesnick, le manager qui a poussé Yule à se produire sous le nom de The Velvet Underground alors même que ce dernier n'aspirait qu'à commencer une carrière solo. D'ailleurs, peu après, lorsque Sesnick le lâchera, Doug Yule mettra immédiatement fin au « groupe ». Jusqu'à sa dernière tournée, en mai 1973, c'est contre son gré qu'il se produira sous le nom du Velvet Underground.

La reformation

Si les membres du groupe (à l'exception de Moe Tucker) sont longtemps restés en très mauvais terme, les choses semblaient avoir changé au début des années 1990. Reed et Morrison s'étaient rapprochés quelques années plus tôt, et Reed et Cale avaient même composé ensemble un album à l'occasion de la mort d'Andy Warhol. Aussi, en 1992, la reformation du groupe était possible. Seule Nico, décédée quatre ans plus tôt, manquait à l'appel. Nico et… Doug Yule, que Reed et Cale ne désiraient vraisemblablement pas revoir, malgré le désir de Sterling Morrison.

Ensemble, le quatuor donne de nombreux concerts en Europe, et assure notamment la première partie de la tournée européenne de U2. Un live sera enregistré à cette occasion, à Paris : Live MCMXCIII. Il est même question de reformation durable, avec un album studio et un MTV Unplugged à la clé. Mais Reed et Cale se brouillent à nouveau. La mort de Sterling Morrison en 1995 compromet définitivement le projet. 

Le destin des membres du groupe

Lou Reed, qui porte l'héritage majeur du groupe, a poursuivi une carrière solo jusqu'à aujourd'hui, avec des chansons comme Walk on the Wild Side ou Perfect Day. Quasi-inconnu avec le Velvet Underground, il sera considéré en 1973 par un référendum du New Musical Express comme « le chanteur favori des kids ».

John Cale a d'abord continué sa carrière au sein d'un groupe, puis en solo. Peut-être moins connus que ceux de Lou Reed, ses nombreux albums ont toutefois reçu, pour beaucoup, un beau succès critique. Il a également composé des musiques de film et a produit des artistes très divers tels Nico, les Stooges, Patti Smith, The Modern Lovers ou encore Alan Stivell.

Nico a continué d'exercer ses divers talents de chanteuse et actrice. Elle est décédée à 49 ans, en 1988, des suites d'un accident de vélo à Ibiza, selon certaines sources celle-ci serait décédée des suites d'insolation (Le rock de A à Z Albin Michel paru en 2000).

Sterling Morrison a enseigné la littérature médiévale à l'université du Texas, à Austin, avant de devenir capitaine de remorqueur. Il décède en 1995, des suites d'un cancer, à 53 ans.

Maureen Tucker, après avoir élevé ses enfants, s'est remise à la musique dans les années 1980, souvent accompagnée par ses anciens compagnons du Velvet.

Doug Yule a dirigé le groupe de 1970 à 1973, après le départ de Lou Reed puis des autres membres fondateurs. Il a ensuite joué pour Lou Reed sur l'album Sally Can't Dance, et rejoint le groupe American Flyer.

En 1977, il devient ébéniste, ne remontant sur scène qu'à partir de l'an 2000 pour quelques séries de concerts en solo. Alors qu'il était membre du Velvet Underground dès 1968, Doug Yule n'a pourtant pas été invité aux concerts de reformation de 1992, ni à la cérémonie d'intronisation du groupe au Rock'n'Roll Hall of Fame.

L'héritage

La carrière discographique du Velvet Underground n'a duré que trois ans, de 1967 à 1970. À cette époque le groupe n'eut que peu de succès, ne vendant que quelques milliers d'exemplaires de chacun de ses albums. Le groupe est pourtant devenu au fil du temps l'objet d'un véritable culte, qui dure encore aujourd'hui. Le Velvet Underground est régulièrement présenté comme le pionnier du punk et du rock indépendant.

L'influence du Velvet Underground sur le mouvement punk, et à travers lui sur le rock moderne, vient en fait davantage de l'attitude des membres du Velvet que de leur musique en elle-même. En continuant d'imposer un son radicalement opposé aux préférences de l'époque, en exerçant jusqu'au bout leur liberté artistique, mais aussi en puisant leurs influences dans le chaos et les côtés sombres de l'être humain, Lou Reed et sa bande ont eu une influence déterminante sur de nombreux artistes protopunks comme Iggy Pop, et sur le mouvement punk dans son ensemble.


DISCOGRAPHIE OFFICIELLE

Albums studio :
1967 : The Velvet Underground and Nico
1968 : White Light/White Heat
1969 : The Velvet Underground
1970 : Loaded
1973 : Squeeze

Albums live :
1972 : Live at Max's Kansas City
1974 : 1969: The Velvet Underground Live
1993 : Live MCMXCIII
2001 : Final V.U. 1971-1973
2001 : Bootleg Series Volume 1: The Quine Tapes

Compilations et inédits :
1985 : VU (inédits) *
1986 : Another View (inédits)
1993 : What Goes On (coffret)
1995 : Peel Slowly and See (coffret)
2001 : Rock & Roll : an Introduction to The Velvet Underground (compilation)
2003 : The Very Best of the Velvet Underground (compilation)
2005 : Gold (compilation)

ÉCHANTILLONS SONORES
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"The Velvet Underground & Nico" * (1967) 
(album complet)

"Sister Ray"
(tiré de l’album White Light/White Heat - 1968) 

"Self Titled Album" * (1969) 
(album complet) 

"Loaded"  (1970) 
(album complet) 

"Live MCMXCIII" (1993) 
(album complet) 

* = Les titre d'albums marqués d'un * sont considérés pour être des oeuvres marquantes de l'histoire de la musique ou des "chef-d'oeuvres"... Ici les albums "The Velvet Underground & Nico", "VU", et le "Self Title" figurent aussi dans la liste des "Best of the Best"!!!